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Nappe phréatique sub-affleurente


Assez exceptionnel: sur Mouy sur Seine la densité des nappes phréatiques "sub-affleurentes" est très forte.

Les inondations sur Mouy et Peugny peuvent se produire par débordement de la Seine ou par remontée de la nappe phréatique. Les deux sont liés mais un pic de débordement de la Seine peut se produire sans laisser de temps à la nappe de remonter. Si la nappe "remonte" il faudra plusieurs semaines pour que le niveau redevienne "normal". Pour faciliter le "vidage",  les "vidées" ont été creusées.

Différents facteurs interviennent donc dans la vigilance crue de cette région:
  • la cote de la Seine
  • la gestion des lacs amont de retenue
  • le niveau de la nappe phréatique
  • les précipitations sur les bassins amonts et l'état des sols: s'ils sont gelés il y aura ruissellement (cas 1910)

Lien ci dessous vers la carte "locale" précisant la typologie des nappes phréatiques

http://www.inondationsnappes.fr/donnees_SIG.htm?map=tout&dpt=77&x=667178&y=2381948&r=2


Les inondations de 1910 et photos

Crues de référence - Station Bray-sur-Seine
  • crue du 30/03/2001 - 2.83 m
  • crue du 02/04/1998 - 3.12
  • crue du 25/01/1910 - 4.42 m

Les grandes crues se sont toujours produites entre décembre et février et sont caractérisées par un étalement important dans le temps : il faut en moyenne 5 jours à partir du moment où la crue a atteint son maximum pour que l'eau redescende, et 15 jours pour un retour sous la cote d'alerte.

Commencée en janvier, la crue de 1910 (qui a duré 45 jours) est considérée comme l'une des deux plus importantes crues de l'histoire de Paris, après celle de 1658 dont on ne connaît pas les cotes avec précision.

LES ORIGINES CLIMATOLOGIQUES de cet événement ont été largement analysées par les spécialistes et correspondent à un schéma général applicable à la plupart des grands bassins-versants connaissant des crues lentement évolutives, contrairement aux phénomènes torrentiels.

Il faut en retenir tout d'abord une phase préparatoire, liée à des pluies peu intenses mais répétées et sur de vastes territoires, sévissant de fin décembre 1909 à mi-janvier 1910. La pluviométrie de cette période fut en effet largement supérieure à la normale (150 à 200% selon les secteurs du Bassin Parisien), dépassant les 100mm un peu partout, parfois nettement (150 à 160mm).

Survenue en saison froide, donc sous faible évapotranspiration, cette abondance s'est traduite par la saturation plus ou moins avancée des nappes phréatiques et des sols sur l'ensemble de ce vaste bassin-versant, sur un sol gelé, conditions sine qua non pour que toute nouvelle averse soit appelée non plus à s'infiltrer mais à ruisseler.

A ces phénomènes préparatoires a succédé l'averse décisive de la crue, répartie en plusieurs paroxysmes (10-12, 17-20 et 23-24 janvier), affectant tour à tour les affluents de la Seine en amont de Paris. C'est surtout les 4 jours du 17 au 20 janvier qui en ont rassemblé les abats d'eau principaux : 120mm à Château-Chinon, 94 à Montbard, 82 à Bar-sur-Seine, 79 à Chaumont et à Joigny. Certes, nous sommes loin des déluges méditerranéens qui peuvent fournir 4 fois plus d'eau en 4 fois moins de temps ; mais, pour un bassin-versant de cette taille, hors de zone montagnarde, la durabilité et l'extension spatiale des pluies sont seules à pouvoir générer des crues importantes, ce que ne pourrait faire une averse très intense, mais limitée dans l'espace et de faible durée.
Photos de la crue de 1910


Copyright Le.Closeau.Peugny © 2013. Tous droits réservés.e.mail: le.closeau.peugny@free.frjeudi 6 juin 2013