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Généralités sur Mouy sur Seine

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Les habitants : les Mouytois

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Mentionnée pour la première fois au XIe siècle, la terre de Mouy-sur-Seine relève de l'archevêque de Sens, qui la donne au chapitre de la cathédrale. Pour le culte, elle dépend du prieuré de Saint-Sauveur-les-Bray. À l'origine, l'agglomération est située à l'emplacement de l'actuel hameau du Vieux-Mouy.

Mouy-sur-Seine appartient longtemps à la baronnie de Bray, à l'exception d'une courte période durant laquelle il est rattaché au marquisat d'Éverly. L'église d'origine, construite au Vieux-Mouy, est détruite par les Anglais. Une église (I. S. M. H. 1928) est construite en 1767 pour remplacer la chapelle de Mouy trop souvent menacée d'inondation par la Seine. Pendant la durée des travaux, les habitants se rendent à la chapelle Saint-Antoine de Bray-sur-Seine. Monsieur Chevalier, doyen de Bray-sur-Seine, bénit l'édifice le 10 novembre 1768.

À partir de cette date, le village se développe autour de sa nouvelle église et les habitants conservent le droit de traverser le pont pour se réfugier dans les enceintes de Bray-sur-Seine, en cas de guerre. Dans les années 1830, l'église sert uniquement pour les jours de fête.
Photo de 1961

Origine du nom Mouy-sur-Seine


Le plus ancien nom connu semble évoquer le nom propre Moïse. Moïse est un nom d'origine égyptienne qui se traduit par Mosché en hébreu.

Moisium pourrait signifier « qui appartient à Moïse » ce qui laisse supposer qu'un certain Moïse se serait fixé et établi en ce lieu auquel son nom serait resté attaché. Or, il est assez curieux de constater que ce nom signifie « sauvé des eaux » et que le lieu en question ne semblait pas menacer par les inondations de la Seine. On peut donc supposer que le lieu aurait ainsi dénommé pour cette dernière raison dès les premiers siècles de notre ère.

D'après le dictionnaire topographique du département de Seine et Marne (Stein 1954), le nom « MOYSEI » apparaît au XIe siècle dans le livre des sacrements.

Puis, en 1163 MOISIUM
1165 MOSI
1201 MOISY
1335 MOISY SUR SEINE
1400 MOYSIACUM PROPRE BRAYUM
1512 MOY LES BRAY SUR SEINE
1674 MOYSY
1757 MOISY
1801 MOUY

Sainte Geneviève

Son passage à Mouy date du siège de Lutèce en 451. En effet, Sainte Geneviève est venue avec plusieurs mariniers parisiens, ils ont chargé les bateaux de victuailles et sont repartis avec les bateliers mouytois pour Paris: ils ont sauvé la capitale de la famine.

C'est pourquoi Sainte Geneviève fut déclarée Patronne de Paris mais aussi de Mouy-sur-Seine.

Ancienne voie romaine


La voie d'Agrippa reliait Lyon à Boulogne-sur-mer, port d'embarquement pour l'Angleterre. Elle passait par Autun, Saulieu, Auxerre, Sens et, dans le département de Seine et Marne, par Jaulnes où elle traversait la Seine. De Sens à Chateaubleau, c'est « le chemin Perré », de Chailly en bière à coulommes « le chemin Parré », puis chemin des gendarmes…

Il s'agit du tronçon de la route qui allait de Lyon à Boulogne sur Mer. Cette voie romaine fut faite par Agripa, gendre de Jules César.

En entrant en Gaule, les Romains ont certainement trouvé un réseau routier facilitant leurs déplacements militaires. César charge son lieutenant Labienus d'installer sa base arrière pour la Gaule chevelue près de l'Yonne. Dans la plaine alors sans la ville, les légions se reposent et reconstituent leurs forces à l'ombre du pouvoir local qui collabore. On y exécute les grands résistants faits prisonniers que le général en chef leur adresse. Peu après, Agendicum (Sens) se trouve au centre d'un réseau routier qui irrigue le bassin parisien. La jeune cité est à même de devenir une grande ville et de concourir avec succès pour le statut de chef de province. La voie de Sens à Meaux, dont l'existence va se poursuivre au Moyen Age, passe alors par le Popelin, la chapelle Saint-Germain, et la Pommeraie. Elle courre franchir la Seine à Jaulne, avant de remonter et traverser le plateau briard. Seuls les passages boueux sont pavés, comme les gués et traversées urbaines, n'en déplaise à Astérix.

Le Retable de Sainte-Geneviève

Mouy sur Seine Retable Sainte Geneviève
Largeur :2 m
Hauteur : 8 m
Classé MH : 1967
Matériaux : Bois polychrome, Huile sur toile
Les habitants de Jaulnes, sous l'influence des huguenots hostiles au culte des saints, surnomment leurs voisins de Mouy-sur-Seine les ' bêlants ' car ceux-ci sont placés sous la protection de sainte Geneviève, la bergère. Les Mouytois leur répliquent qu'ils sont des loups, domptés par leurs patrons, Pierre et Lié, grâce aux chiens de garde de leur bergère. L'église renferme également la pierre tombale d'un marchand de la Renaissance, représenté avec un vêtement à collet droit et évasé, à longues manches pendantes percées d'une ouverture sur le côté pour laisser passer le bras. Une escarcelle est pendue à sa ceinture ou à ses brayes.

Son passage à Mouy date du siège de Lutèce en 451. En effet, Sainte Geneviève est venue avec plusieurs mariniers parisiens, ils ont chargé les bateaux de victuailles et sont repartis avec les bateliers mouytois pour Paris: ils ont sauvé la capitale de la famine.

C'est pourquoi Sainte Geneviève fut déclarée Patronne de Paris mais aussi de Mouy-sur-Seine.

Croix Sainte-Geneviève

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Matériau : fer forgé
Sainte du IVe siècle, Geneviève, patronne de Paris, est originaire de Nanterre. Après avoir pris le voile des vierges à l'âge de 15 ans, elle fait construire la première basilique de Saint-Denis. Lorsque Attila envahit Paris, elle empêche les habitants de fuir. Après sa mort, une église est construite sur sa tombe par Clovis et Clotilde.
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La Laiterie


Matériau : Brique
Datation : XIXe siècle
Construite en brique comme la plupart des bâtiments industriels, cette laiterie fabrique divers fromages, en particulier ' le Petit Braytois ' vendu sur le marché le vendredi matin. Les très nombreuses pâtures de la Bassée, étalées sur près de 10 000 hectares, sont aujourd'hui remplacées sur un quart de leur surface par des carrières de sable. D'autre part, l'industrialisation de l'élevage condamne ces espaces à retourner à leur état naturel ou à subir des assèchements intempestifs. Les diverses laiteries des Bas-Pays, autrefois présentes dans chaque village, ferment donc leur porte.


Copyright Le.Closeau.Peugny © 2013. Tous droits réservés.e.mail: le.closeau.peugny@free.frjeudi 6 juin 2013